À propos

Artisan joaillier à Paris, l’atelier Samuel Huguenin est spécialisé dans la création de bijoux en pierres fines. Nos pièces sont sur mesure et personnalisables. Elles sont conçues comme des structures architecturales : graphiques, épurées, design. Nous nous amusons à revisiter les standards tout en nous affranchissant des modes. C’est notre petit côté indiscipliné…
Découvrez notre concept, notre histoire et nos valeurs !

Notre concept

Artisan joaillier à Paris

Un atelier de joaillerie à Paris

L’atelier Samuel Huguenin est situé rue Notre-Dame de Nazareth, dans le 3e arrondissement de Paris. Nous y développons nos propres collections. Nous réalisons et fabriquons également des pièces pour des enseignes de haute joaillerie.

Le 17rdujour

Avec la boutique 17rdujour, notre laboratoire créatif vous ouvre ses portes dans le premier arrondissement de Paris. Nous vous accueillons au 17 rue du jour (comme son nom l’indique), à deux pas de l’Église Saint-Eustache et de la Bourse du commerce.

Nous concevons cet espace comme un lieu de vie et de rencontres au service de l’art et de l’artisanat made in France. Vous y découvrirez nos collections, mais pas seulement ! Nous présentons également :
- des pièces uniques d’autres joailliers et joaillières de talent ;
- des créations réalisées en collaboration avec des artistes ;
- des expositions immersives dans des univers variés et inspirants.

Des bijoux sur mesure

Nous sommes là pour vous conseiller. Envie d’une pièce sur mesure ? Venez nous rencontrer. Tous nos bijoux sont personnalisables. Notre pièce-maîtresse : la chevalière sur mesure. Vous choisissez la forme (blason, ovale ou carrée), la pierre, le motif ; on s’occupe du reste ! Nous élaborons également pour vous bague, collier, bracelet et boucles d’oreilles uniques qui vous reflèterons.

collaboration pour la creation de bijoux

Conseil et collaborations créatives

 

Nous avons à cœur de mettre à votre disposition notre expertise. Vous avez votre propre marque ? Faites appel à nous pour du conseil ou des commandes spécifiques ! Nous sommes force de proposition.

Notre atelier est également ouvert aux collaborations. Nous aimons travailler dans l’échange et découvrir de nouveaux de univers. Un projet ? Une envie ? Parlons-en !

Notre histoire

Qui sommes-nous ?

portrait de samuel huguenin

Samuel Huguenin, artiste joaillier

La technique & la création

Première rencontre avec le bijou

Enfant, je n’avais aucune fascination particulière pour le bijou. Ce qui me plaisait, c’était plutôt le dessin et les activités de création en général. Mais j’ai grandi dans le Jura, à la frontière suisse. C’est une région spécialisée dans la micromécanique : l’horlogerie et la lunetterie. Historiquement, c’est aussi là que s’est développée la taille des pierres précieuses, en particulier des rubis pour les mouvements de montres.

 

Cet environnement si particulier à certainement quelque chose
à voir avec mon appétence pour les travaux de la minutie. J’ai très tôt été attiré par les métiers de l’artisanat et du savoir-faire. Je n’étais pas très heureux à l’école. Je désirais créer et fabriquer des choses, mais je ne savais pas trop quoi.

 

Au cours de la dernière année de collège, j’ai réalisé un mini-stage dans un lycée professionnel de bijouterie. Ça été le coup de foudre ! Ce sont les outils qui m’ont séduit. J’ai compris que ce que je voulais faire dans la vie, c’était joaillier. Alors je me suis formé : en CAP joaillerie d’abord, puis j’ai passé mon brevet des métiers d’art.

Premier emploi

Une fois mes diplômes en poche, j’ai été embauché dans un atelier-boutique en Alsace. J’y avais réalisé mon stage de fin d’études. Le
directeur était un artisan créateur qui travaillait surtout les opales, et dont le savoir-faire était reconnu. Il a d’ailleurs obtenu la distinction de Meilleur Ouvrier de France. Je suis restée là-bas quelques années.

 

J’ai ensuite rejoint l’Île-de-France pour intégrer le monde de la haute joaillerie. C’était très différent de ce que j’avais fait jusque-là. Désormais, je confectionnais des bijoux dans un atelier pour les grandes enseignes parisiennes de la place Vendôme : la joaillerie « des marques ». Nous exécutions des commandes pour Cartier, Van Cleef & Arpels, et bien d’autres encore. Cette expérience m’a ouvert un champ des possibles !

 

J’aimais bien travailler en atelier, mais j’aspirais à plus d’indépendance. En parallèle, j’avais créé une microentreprise. Je proposais des pièces sur mesure, sur MySpace (aujourd’hui c’est un peu vintage, mais à l’époque ça marchait bien). Bref, ça m’a occupé jusqu’à la crise de 2008…

Première marque : JT Jeweller

La crise de 2008 a eu des répercussions très importantes dans l’univers de la joaillerie. L’atelier dans lequel j’étais salarié n’a pas été épargné. J’ai été licencié pour motif économique. Le marché du travail est devenu presque inaccessible. C’était impossible de trouver une nouvelle place !

 

Alors j’ai décidé de me mettre à mon compte, pour de vrai. J’ai fermé mon profil MySpace et j’ai créé ma marque : JT Jeweller. J’ai réalisé mes premières collections, et j’ai essayé de les vendre sur des salons.

 

C’est très difficile de se faire une place dans le monde de la bijouterie. Il faut développer un réseau et réussir à le garder plusieurs années. Ça prend du temps. Alors en parallèle, je continuais de travailler pour des enseignes de haute joaillerie, mais en indépendant cette fois. Mon atelier, c’était le studio parisien dans lequel je vivais. L’établi était à peine à deux mètres de mon lit !

La création de l'atelier Samuel Huguenin

En 2013, j’ai décidé d’installer mon activité dans un véritable atelier « en chambre », au premier étage d’un immeuble parisien. Dans le même temps, JT Jeweller est devenue Samuel Huguenin. Je ne souhaitais plus travailler derrière une marque ; je voulais que mes réalisations soient à mon nom.

 

J’ai continué à fabriquer des pièces pour de grandes enseignes. Mais à côté, je créais mes propres collections, et mon style s’affirmait petit à petit. J’ai eu envie de développer quelque chose de différent…

Mon premier bijou ?

C’était une bague à deux doigts en argent, avec mon nom gravé dessus. Je l’ai conçue quand j’étais au lycée professionnel. À l’époque, j’avais découvert le travail d’Anjuna, une créatrice de bijoux avec des lettrages d’inspiration hip-hop. J’adorais son côté très indépendant et rebelle. J’ai voulu faire un peu comme elle. Anjuna fait toujours partie de mes références.

championnat skate 2020
La pièce que je porte tous les jours ?

J’aime tester de nouvelles choses et changer. Je me lasse très vite ! Néanmoins, j’ai un petit faible pour la collection Sk8. J’ai fait beaucoup de skate-board avant la joaillerie. C’était mon défouloir. Aujourd’hui
je continue avec mes deux garçons. On a repris la symbolique du roulement pour les bijoux de cette collection. J’ai donc un attachement tout particulier !

pierres fines taillees
Ma pierre préférée ?

Là encore, ça évolue tout le temps ! En général, mes pierres favorites sont celles qui sont les plus difficiles à dénicher, ou qui ne sont pas encore très connues. J’adore découvrir de nouvelles formes et couleurs !

portrait de marion delanoe

Marion Delanoë, directrice artistique

La passion des couleurs

Première rencontre avec le bijou

J’ai grandi à Nantes, en Bretagne. Je n’aimais pas l’école, je trouvais ça complètement déprimant ! Je préférais les travaux de création. En quatrième, je cousais déjà mes propres vêtements. Heureusement, j’ai été orientée vers un Bac en Arts appliqués. Ça m’a sauvée !

 

Je me suis révélée dans le design, l’architecture, la mode et le graphisme. Après le lycée, j’ai fait deux ans d’études de stylisme au Studio Berçot, à Paris. C’était les années 90. On s’habillait de façon extravagante, avec les cheveux très colorés !

 

Un été, j’ai récupéré les chapelets d’une vieille tante qui vivait avec un chanoine. J’avais 20 ans. Je les ai découpés, transformés, et j’ai réalisé ainsi mes premières créations. Je les ai présentées sur un salon de bijouterie, et ça a plutôt bien marché. Rapidement, j’ai vendu à l’étranger : au Japon, aux États-Unis et au Canada.

 

J’ai donc continué pendant plusieurs années à concevoir des collections de bijoux fantaisies en chaînes et perles de verre. Comme Samuel, je travaillais dans mon petit studio parisien !

Première collaboration

Un beau jour, j’ai été contactée par Vanessa Seward, qui travaillait chez Chanel à l’époque. Elle voulait soumettre mes réalisations à Victoire de Castellane qui était responsable du studio accessoires de la marque. Mon travail a été bien reçu, et l’on m’a proposé une collaboration… !

 

J’entamais une nouvelle aventure avec la maison Chanel. J’ai élaboré une collection pour un premier défilé. Karl Lagarfeld était le directeur artistique. Il débordait de créativité, c’était très impressionnant. Il a transformé mes bijoux en ceintures et en sacs. Une grande leçon de stylisme !!!

 

On m’a également demandé de produire des pièces pour l’enseigne. Je n’avais même pas 25 ans, c’était une opportunité incroyable ! Les commandes étaient très importantes. J’ai dû trouver des ateliers pour m’aider. À côté, je continuais de réaliser mes propres créations.
Et puis j’ai collaboré avec Sonia Rykiel, et un peu avec Agnès B. J’avais mon entreprise, et j’ai fini par embaucher une salariée ainsi que plusieurs stagiaires. 

 

J’ai travaillé ainsi pendant plusieurs années. C’était amusant, mais j’avais tout de même une énorme pression sur les épaules. Je savais que je ne pourrais pas tenir comme ça éternellement…

La direction artistique

En 1996, j’ai décidé d’arrêter la fabrication de bijoux fantaisie. Je n’en pouvais plus de ce rythme effréné ! Je me suis alors lancée dans le stylisme pour le cinéma, la publicité et les clips vidéo. Un nouveau monde !

 

Je suis devenue directrice artistique. J’ai travaillé avec des réalisateurs tels que Thierry Poiraud (Atomik Circus, Dont Grow Up, Zone Blanche) et Quentin Dupieux (Le non film, Steak). J’ai eu la chance de beaucoup voyager et de faire des rencontres passionnantes ! Puis, après une dizaine d’années, j’ai ressenti le besoin de changer…

Mon premier bijou ?

C’était une croix égyptienne offerte par ma grand-mère qui revenait d’un voyage. Un joli bijou en argent. Je me rappelle avoir été très impressionnée par le poinçon !

La pièce que je porte tous les jours ?

J’ai deux bagues-nœuds que j’aime tout particulièrement :

- celle en agate et jaspe rouge ;

- celle en lapis-lazuli et jaspe rouge.

À chaque fois que je les regarde, j’ai le sentiment qu’il se passe quelque chose de différent dans la pierre. Je suis naturellement rêveuse !

Ma pierre préférée ?

Ça dépend des jours ! Je fonctionne aux couleurs, c’est ce qui me plaît le plus dans les pierres. J’aime jouer avec leurs associations. En ce moment, ma favorite est le bois fossilisé. Il y a quelque chose de symbolique dans le processus de minéralisation qui me touche. Et ça donne des dessins incroyables ; la pierre est très graphique !

La rencontre

Samuel & Marion

Des échanges créatifs

On se rencontre en 2010. Marion est directrice artistique dans la publicité et le cinéma. Samuel travaille sur sa première collection. Rapidement, un dialogue créatif s’établit entre nous.

 

Nous allions souvent voir des expositions à Paris. Nous avions le même intérêt pour la culture et le cinéma. Nous passions aussi beaucoup de temps à feuilleter les magazines de mode et de bijouterie. On critiquait et l’on imaginait ce qu’on pourrait faire !

 

Petit à petit, on a commencé à créer ensemble. Marion faisait des dessins et l’on en discutait. On collaborait ainsi de manière assez naturelle.

L'envie de changement

En 2013, nous avons eu notre premier enfant : Marcel. Pour Marion, le travail de directrice artistique dans la vidéo devenait pesant. Il y a des périodes très intenses, difficilement compatibles avec une vie de famille. Et puis elle avait envie de changer ; de retourner au bijou, mais autrement. Samuel aussi voulait renouveler son activité.

 

Alors on a complété nos formations :

  • Marion à la modélisation 3D ;
  • Samuel aux émaux*, puis à la taille des pierres chez un
    lapidaire.

* Verre réduit en poudre et déposé sur des pièces en métal.

Le début de la collaboration

Il nous a fallu un peu de temps pour nous approprier ces nouvelles techniques ; pour imaginer ce qu’on allait faire avec. L’émaillage est extrêmement difficile à maîtriser. C’est le travail de toute une vie !
Alors petit à petit, on a concentré notre attention sur les pierres. Nous voulions les présenter sous une autre forme que ce qui se fait dans la bijouterie classique.

 

En 2015, on commence officiellement à travailler ensemble. C’est aussi l’année de naissance de Gaston, notre deuxième garçon. 

Une association explosive

Ce qu’on aime dans le fait de collaborer, c’est notre complémentarité. Nous nous influençons de façon réciproque dans nos réalisations :

  • Marion, son jeu des couleurs et ses explorations aux frontières du kitsch  ;
  • Samuel, son design rigoureux, son soucis de l’équilibre et de la justesse des lignes.

Pour autant, notre processus créatif n’est pas un long fleuve tranquille ! On commence toujours par s’engueuler : on est deux vraies têtes de mule. Et quand on a fini, on sort une pièce !

 

C’est une manière de faire le tri dans nos idées. Si l’une d’elles réussit à nous mettre d’accord, c’est qu’elle doit être produite. Et elles n’aboutissent pas toutes, loin de là ! C’est parfois un peu frustrant. Mais on a tellement de projets qu’on arrive très vite à passer à autre chose !

L'ouverture de la boutique 17rdujour

L'aventure continue !

Ça fait donc depuis 2015 que nous œuvrons ensemble dans l’atelier Samuel Huguenin. Nous développons nos collections, et nous continuons de travailler chacun/chacune de notre côté pour d’autres marques. On a ainsi réussi à inventer notre propre indépendance à deux, et c’est ce qui fonctionne bien.

 

Une idée nous trotte dans la tête depuis le début de notre aventure. Le fait que l’atelier soit en étage ne facilite pas la rencontre avec notre clientèle. On a donc réfléchi à ouvrir un magasin.

 

La décision est prise en septembre 2022. On a eu un coup de foudre pour un local. Il est idéalement situé dans le 1er arrondissement de Paris : 17 rue du jour, non loin d’Agnès B. Après quelques travaux de rénovation et de décoration, la boutique ouvre ses portes en juin 2023. C’est une nouvelle histoire qui démarre !

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